Photo du père Jacques Hamel dans un mémorial improvisé, à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. (CNS photo/Ian Langsdon, EPA)
Le 25 juillet 2016, le prêtre Jacques Hamel a été lâchement assassiné en France, à l’occasion de sa messe quotidienne, en présence de quatre fidèles. Sa mort s’ajoutait ainsi à la longue liste des victimes innocentes de ce mouvement barbare qui se nourrit à même la haine de l’autre, la soif de vengeance, l’intégrisme religieux et le refus de la différence.
Bien entendu, un prêtre égorgé au beau milieu de la messe qu’il célébrait ne peut que conduire l’Église à une canonisation quasi automatique et sans doute bien légitime. On peut comprendre l’empathie que ce meurtre a pu susciter chez les catholiques. J’en ai cependant contre la récupération de l’événement comme le prétexte qu’il manquait pour inciter à une nouvelle croisade. Lorsque je vois des titres comme Le premier martyr de l’islam en terre d’Europe ou encore La France égorgée, là mais pardon, je décroche complètement…
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