Un an après l’attentat terroriste contre les artisans du Charlie Hebdo, le magazine publiait en une cette semaine l’image d’un dieu assassin que les forces policières n’auraient toujours pas réussi à attraper.
Pour Riss, l’auteur de cette caricature, Dieu, ultimement, serait le véritable responsable de toute cette violence terroriste.
Pour un grand nombre de nos contemporains, cette idée fait son chemin que si la religion n’existait pas, une grande partie des actes de violence sur terre serait par le fait même éliminée.
Mais ne s’agit-il pas d’une vision simpliste?
Peut-on, honnêtement, croire que la violence vient des religions? Ou, au contraire, que les religions, lorsqu’elles demeurent centrées sur leurs fondations et non sur les déviations historiques sont porteuses d’une éthique invitant à dépasser la violence qui est présente en chaque être humain.
Dieu, à l’image des croyants?
C’est la thèse que défend, au même moment, une autre revue, Le monde des religions, certainement plus sérieuse que la première. La question qui se pose est, au fond, la même: peut-on faire le mal au nom de Dieu?
Bien sûr, à en croire les hurlements du nom de Dieu faits par certains terroristes au moment de passer à l’acte, il est clair que, pour eux, Dieu est la caution de leur haine et de leur «justice».
Comment réagissez-vous ?